En 1665, la Grande-Bretagne déclare la guerre aux Pays-Bas, ce que Pepys voit d'un mauvais oeil car il sait la marine anglaise sous-équipée et mal ravitaillée. Pour lui, on crée le poste très spécial d'"avitailleur général", qui lui permet de percevoir double salaire ... En juin, son cousin Montagu lui cède sous le manteau une partie de la cargaison de deux vaisseaux hollandais capturés devant Bergen. Pepys
s'en débarrasse immédiatement : cette transaction autour d'un butin qui
aurait dû revenir à la couronne lui cause problème même s'il en tire un confortable bénéfice. D'ailleurs, le comte de Sandwich sera bientôt en disgrâce et restera sur ses terres pendant trois ans.
Mais la guerre tourne à l'avantage des Pays-Bas. Du 9 au 14 juin 1667, les Hollandais brûlent les vaisseaux anglais mouillés sur la Medway, et s'emparent du "Royal Charles", le vaisseau-amiral. Dans la craint d'un débarquement ennemi à Londres, Pepys expédie sa femme et l'un de ses commis chez son père, à Brampton, afin d'y cacher ses richesses.
S'ensuit une période difficile pour le conseil de la Marine et ses membres. Une commission d'enquête parlementaire épluche les comptes, on demande à Pepys de tout justifier - y compris ce qui ne l'est pas. En 1668, il défend les actions du conseil devant le Parlement et se fait remarquer pour la clarté et la conviction de son discours.
Pendant la Peste qui ravagea Londres et le pays de 1665 à 1666, Pepys fut l'un des derniers officiers du conseil à quitter la City pour Greenwich. Il avait envoyé sa femme et ses domestiques à Woolwich et, comme il se retrouvait célibataire, on dit que, en dépit des circonstances, il profita bien de la vie ...
Le Grand incendie de Londres, on le retrouve évidemment dans le "Journal" de Pepys. La description qu'il en fait constitue un véritable morceau d'anthologie. Le lecteur y voit Pepys, allant de la Tour de Londres à Whitehall afin de convaincre le roi de faire abattre plusieurs pâtés de maisons, ce qui stopperait ainsi le désastre. Mais comme on sortait d'une forte période de sécheresse et qu'il y avait un fort vent d'est, les flammes demeurèrent actives pendant près d'une semaine, détruisant une bonne partie de la City et la vieille cathédrale St Paul. Le Bureau naval, sis près de la Tour, se trouva lui-même menacé mais il sera sauvé à l'initiative d'un collègue de Pepys, Sir William Penn, qui fera abattre les maisons situées à proximité.
Mais la guerre tourne à l'avantage des Pays-Bas. Du 9 au 14 juin 1667, les Hollandais brûlent les vaisseaux anglais mouillés sur la Medway, et s'emparent du "Royal Charles", le vaisseau-amiral. Dans la craint d'un débarquement ennemi à Londres, Pepys expédie sa femme et l'un de ses commis chez son père, à Brampton, afin d'y cacher ses richesses.
S'ensuit une période difficile pour le conseil de la Marine et ses membres. Une commission d'enquête parlementaire épluche les comptes, on demande à Pepys de tout justifier - y compris ce qui ne l'est pas. En 1668, il défend les actions du conseil devant le Parlement et se fait remarquer pour la clarté et la conviction de son discours.
Pendant la Peste qui ravagea Londres et le pays de 1665 à 1666, Pepys fut l'un des derniers officiers du conseil à quitter la City pour Greenwich. Il avait envoyé sa femme et ses domestiques à Woolwich et, comme il se retrouvait célibataire, on dit que, en dépit des circonstances, il profita bien de la vie ...
Le Grand incendie de Londres, on le retrouve évidemment dans le "Journal" de Pepys. La description qu'il en fait constitue un véritable morceau d'anthologie. Le lecteur y voit Pepys, allant de la Tour de Londres à Whitehall afin de convaincre le roi de faire abattre plusieurs pâtés de maisons, ce qui stopperait ainsi le désastre. Mais comme on sortait d'une forte période de sécheresse et qu'il y avait un fort vent d'est, les flammes demeurèrent actives pendant près d'une semaine, détruisant une bonne partie de la City et la vieille cathédrale St Paul. Le Bureau naval, sis près de la Tour, se trouva lui-même menacé mais il sera sauvé à l'initiative d'un collègue de Pepys, Sir William Penn, qui fera abattre les maisons situées à proximité.
En 1669, Samuel Pepys a trente-six ans. Même pour l'époque, c'est un peu jeune pour se retrouver avec des problèmes de vue. C'est pourtant ce qui lui arrive et le contraint à abandonner la rédaction de son "Journal."
Après un voyage d'agrément en France et aux Pays-Bas, il rentre en Grande-Bretagne pour retrouver sa femme gravement malade. Elizabeth Pepys décède quelques semaines après le retour de son époux.
Sur le plan professionnel, les malheurs le poursuivent. Dès janvier 1670, il doit répondre à nouveau des dysfonctionnements du Bureau naval pendant la Deuxième guerre anglo-hollandaise. Seule son impressionnante argumentation parviendra à le tirer d'un très mauvais pas.
En 1672, la Troisième guerre anglo-hollandaise enlève à Pepys le soutien du comte de Sandwich, tué à la bataille navale de Solebay, au large du Suffolk. Puis, au début 1673, un nouvel incendie ravage Stephen Lane, où demeure désormais Samuel Pepys, lequel a tout juste le temps de sauver ses papiers personnels.
Nommé en juin secrétaire du conseil de l'Amirauté, Pepys déménage de toutes façons pour s'installer, avec ses gens, à Derby House, l'immeuble qui abrite l'Amirauté. Il a, pour nouveau protecteur, le duc d'York, qui vient de se convertir au catholicisme et deviendra le roi James (Jacques) II.
Avec cet appui prestigieux, Pepys se fait élire au Parlement en janvier 1674, en tant que député de Castle Rising, dans le Norfolk. Il s'y montre un porte-parole très efficace de l'Amirauté mais est très tôt en butte à l'hostilité d'Anthony Ashley-Cooper, comte de Shaftesbury, qui, résolument opposé au duc d'York, cherche à faire passer son protégé pour un papiste. Mais Pepys parviendra à se justifier.
Après un voyage d'agrément en France et aux Pays-Bas, il rentre en Grande-Bretagne pour retrouver sa femme gravement malade. Elizabeth Pepys décède quelques semaines après le retour de son époux.
Sur le plan professionnel, les malheurs le poursuivent. Dès janvier 1670, il doit répondre à nouveau des dysfonctionnements du Bureau naval pendant la Deuxième guerre anglo-hollandaise. Seule son impressionnante argumentation parviendra à le tirer d'un très mauvais pas.
En 1672, la Troisième guerre anglo-hollandaise enlève à Pepys le soutien du comte de Sandwich, tué à la bataille navale de Solebay, au large du Suffolk. Puis, au début 1673, un nouvel incendie ravage Stephen Lane, où demeure désormais Samuel Pepys, lequel a tout juste le temps de sauver ses papiers personnels.
Nommé en juin secrétaire du conseil de l'Amirauté, Pepys déménage de toutes façons pour s'installer, avec ses gens, à Derby House, l'immeuble qui abrite l'Amirauté. Il a, pour nouveau protecteur, le duc d'York, qui vient de se convertir au catholicisme et deviendra le roi James (Jacques) II.
Avec cet appui prestigieux, Pepys se fait élire au Parlement en janvier 1674, en tant que député de Castle Rising, dans le Norfolk. Il s'y montre un porte-parole très efficace de l'Amirauté mais est très tôt en butte à l'hostilité d'Anthony Ashley-Cooper, comte de Shaftesbury, qui, résolument opposé au duc d'York, cherche à faire passer son protégé pour un papiste. Mais Pepys parviendra à se justifier.
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