lundi 29 septembre 2014

Inoue Hisachi

16 novembre 1934, Kawanishi - Province de Yamagata (Japon) : naissance de Inoue Hisachi, dramaturge et romancier.

Après la mort de son père, survenue quand lui-même n'avait que quatre ans et sa famille ne pouvant le recueillir, il atterrit dans un orphelinat tenu par des missionnaires où, après l'avoir baptisé, on le fit profiter de bonnes études qui le conduisirent, à l'âge d'homme, à intégrer l'Université internationale Sophia, à Tôkyô.

Diplômé en littérature anglaise et japonaise, il trouve un premier emploi dans une station de radio pour laquelle, en 1969, il écrit sa première pièce, "Nihonjin no Heso." Elle s'inscrit déjà dans la veine du gesaku, genre de littérature qui privilégie l'intérêt populaire à la beauté, voire à la cohérence. Le ton des oeuvres gesaku, très en vogue pendant la période d'Edo - qui va de 1600 aux années précédant la Restauration Meiji - adoptent en général un ton badin, cynique, très plaisant, assez simple et, de manière générale, refusent toutes les conventions.

Dans le genre, Inoue Hisachi a reçu un grand nombre de récompenses, notamment le Soixante-septième Prix Naoki en 1972 pour son roman "Tegusari Shinju / Double Suicide en Menottes". Neuf ans plus tard, le Prix littéraire Yomiuri et le Deuxième prix de S. F. Japonais iront à son roman "Kirikirijin / Les Gens de Kirikiri."

En 1984, Inoue crée sa propre troupe de théâtre, "Komatsuza", pour y monter ses pièces. Ce qui inclut des textes biographiques sur les écrivains de l'Ere Meiji, tels Ishikawa Takuboku ou Higuchi Ichiyô, qui comptent parmi ses idoles. En 1988, il sort le dernier volet d'une trilogie satirique consacrée à la vie des gens ordinaires sous la période Shôwa.

Parmi ses autres romans, on citera "Le Trésor du Domestique Infidèle" en 1986, "Shanghai Moon" en 1991 et "Les Sept Roses de Tôkyô" en 1999.

Signalons enfin que, de 2003 à 2007, Inoue Hisachi fut président de la section japonaise du P. E. N. Club. Il devait mourir, le 9 avril 2010, des suites d'un cancer du poumon. Sauf erreur de notre part, ses livres et pièces n'ont pas encore eu l'honneur d'une traduction française.

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