8 juin 1903, Bruxelles : naissance de Marguerite de Crayencour,
dite Marguerite Yourcenar, nouvelliste, romancière & essayiste.
Fille d'une Belge et d'un Français, elle perd sa mère alors qu'elle n'a que dix jours et sera élevée par sa grand-mère paternelle dont elle dressera plus tard, dans l'un des volumes de ses Mémoires, un portrait au vitriol.
Le milieu aisé dans lequel elle est née lui permet de recevoir une éducation à domicile où elle se révèle élève brillante, passionnée de grec, de latin et d'Histoire.
Elle publie son premier texte en 1929, à compte d'auteur, et, à partir de là, s'attache à définir son style : froid, diront certains, en tous cas tissé de classicisme et d'érudition.
Elle demeurera un auteur plutôt confidentiel jusqu'en 1951, date de parution des "Mémoires d'Hadrien", récit de la vie de l'Empereur fait par lui-même quelque temps avant sa mort.
En dépit de son aspect plutôt ardu, "Mémoires d'Hadrien" est un succès sur toute la ligne et, aujourd'hui encore, c'est le premier titre de Yourcenar que l'on cite d'instinct.
En seconde place, arrive "L'Oeuvre au noir", qui sort en 1968, et qui évoque le personnage de Zénon et les grandes querelles religieuses européennes qui lui sont contemporaines.
Marguerite Yourcenar, qui fut la première femme à entrer à l'Académie française, en 1980, est décédée en décembre 1987, dans sa demeure de Petite-Plaisance, sur l'île de Mount-Desert, aux Etats-Unis, où elle vivait avec sa compagne depuis 1937, Grace Slick.
Son style, très personnel et qui évoque assez la perfection racinienne, place d'emblée la barre très haut et s'affirme comme en-dehors du temps, hommage exceptionnel à la langue française et à une certaine façon de convevoir son emploi.
Un grand écrivain, à privilégier.
Fille d'une Belge et d'un Français, elle perd sa mère alors qu'elle n'a que dix jours et sera élevée par sa grand-mère paternelle dont elle dressera plus tard, dans l'un des volumes de ses Mémoires, un portrait au vitriol.
Le milieu aisé dans lequel elle est née lui permet de recevoir une éducation à domicile où elle se révèle élève brillante, passionnée de grec, de latin et d'Histoire.
Elle publie son premier texte en 1929, à compte d'auteur, et, à partir de là, s'attache à définir son style : froid, diront certains, en tous cas tissé de classicisme et d'érudition.
Elle demeurera un auteur plutôt confidentiel jusqu'en 1951, date de parution des "Mémoires d'Hadrien", récit de la vie de l'Empereur fait par lui-même quelque temps avant sa mort.
En dépit de son aspect plutôt ardu, "Mémoires d'Hadrien" est un succès sur toute la ligne et, aujourd'hui encore, c'est le premier titre de Yourcenar que l'on cite d'instinct.
En seconde place, arrive "L'Oeuvre au noir", qui sort en 1968, et qui évoque le personnage de Zénon et les grandes querelles religieuses européennes qui lui sont contemporaines.
Marguerite Yourcenar, qui fut la première femme à entrer à l'Académie française, en 1980, est décédée en décembre 1987, dans sa demeure de Petite-Plaisance, sur l'île de Mount-Desert, aux Etats-Unis, où elle vivait avec sa compagne depuis 1937, Grace Slick.
Son style, très personnel et qui évoque assez la perfection racinienne, place d'emblée la barre très haut et s'affirme comme en-dehors du temps, hommage exceptionnel à la langue française et à une certaine façon de convevoir son emploi.
Un grand écrivain, à privilégier.
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