8 juillet 1621, Château-Thierry (Aisne) : naissance de Jean de La Fontaine, poète, dramaturge, moraliste & romancier.
On peut toujours admirer à Château-Thierry la maison où Jean de La Fontaine passa l'essentiel de son enfance et de son adolescence. Si vous voulez la visiter, sachez qu'elle porte aujourd'hui le nom de "Musée Jean de La Fontaine" et qu'elle est classée monument historique depuis 1886.
Côté éducation, le jeune Jean fit ses classes jusqu'à ce qui correspondait alors à la 3ème au collège de Château-Thierry. Il y étudia assidûment le latin mais non le grec. A vingt ans, il entra à l'Oratoire mais son goût très vif pour la lecture le fera très vite - dès l'année suivante en fait - quitter la voie religieuse pour s'essayer au Droit.
Disons d'ailleurs que le Droit sert surtout à apaiser sa famille. Aux apprentis de la robe, il préfère la fréquentation de jeunes poètes qui s'appellent Pellisson (futur secrétaire et amant de Melle de Scudéry), François Charpentier, Tallemant des Réaux et Antoine de Rambouillet de La Sablière, lequel épousera par la suite la protectrice de La Fontaine, Marguerite de La Sablière. Néanmoins, au bout de sept ans, le jeune homme obtient le droit de s'inscrire comme avocat au Parlement de Paris.
Cela fait deux ans qu'il est marié à Marie Héricart, fille d'un lieutenant civil et criminel du baillage de La Ferté-Millon. La nouvelle Mme de La Fontaine n'avait que quatorze ans lors de la cérémonie et est en fait de douze ans la cadette de son époux qui, après la naissance de leur fils, se désintéresse très vite d'elle et la délaisse au profit des précieuses et libertines de l'époque.
A trente-et-un ans, La Fontaine achète la charge de maître particulier triennal des Eaux et Forêts du duché de Château-Thierry, à laquelle se cumule celle de son père décédé. Ce n'est pas que La Fontaine y voie quelque chose de bien enthousiasmant mais il faut bien vivre ... A trente-trois ans, il se lance officiellement dans la périlleuse voie de la Poésie avec la publication de son premier texte, une comédie adaptée de Térence et intitulée "L'Eunuque." Elle passe totalement inaperçue.
On peut toujours admirer à Château-Thierry la maison où Jean de La Fontaine passa l'essentiel de son enfance et de son adolescence. Si vous voulez la visiter, sachez qu'elle porte aujourd'hui le nom de "Musée Jean de La Fontaine" et qu'elle est classée monument historique depuis 1886.
Côté éducation, le jeune Jean fit ses classes jusqu'à ce qui correspondait alors à la 3ème au collège de Château-Thierry. Il y étudia assidûment le latin mais non le grec. A vingt ans, il entra à l'Oratoire mais son goût très vif pour la lecture le fera très vite - dès l'année suivante en fait - quitter la voie religieuse pour s'essayer au Droit.
Disons d'ailleurs que le Droit sert surtout à apaiser sa famille. Aux apprentis de la robe, il préfère la fréquentation de jeunes poètes qui s'appellent Pellisson (futur secrétaire et amant de Melle de Scudéry), François Charpentier, Tallemant des Réaux et Antoine de Rambouillet de La Sablière, lequel épousera par la suite la protectrice de La Fontaine, Marguerite de La Sablière. Néanmoins, au bout de sept ans, le jeune homme obtient le droit de s'inscrire comme avocat au Parlement de Paris.
Cela fait deux ans qu'il est marié à Marie Héricart, fille d'un lieutenant civil et criminel du baillage de La Ferté-Millon. La nouvelle Mme de La Fontaine n'avait que quatorze ans lors de la cérémonie et est en fait de douze ans la cadette de son époux qui, après la naissance de leur fils, se désintéresse très vite d'elle et la délaisse au profit des précieuses et libertines de l'époque.
A trente-et-un ans, La Fontaine achète la charge de maître particulier triennal des Eaux et Forêts du duché de Château-Thierry, à laquelle se cumule celle de son père décédé. Ce n'est pas que La Fontaine y voie quelque chose de bien enthousiasmant mais il faut bien vivre ... A trente-trois ans, il se lance officiellement dans la périlleuse voie de la Poésie avec la publication de son premier texte, une comédie adaptée de Térence et intitulée "L'Eunuque." Elle passe totalement inaperçue.
Passées la stupeur et la consternation causées par l'arrestation de Fouquet, La Fontaine a le courage d'écrire "L'Ode au Roi", puis l'"Elégie aux Nymphes de Vaux", défenses sincères et passionnées de son protecteur déchu. Un an après, en 1663, il part pour le Limousin et on ne sait toujours pas aujourd'hui s'il s'agissait là d'un exil ordonné par l'administration royale ou une décision librement consentie du poète de suivre dans l'exil son oncle Jannart. En tous cas, La Fontaine en tirera une "Relation d'un Voyage de Paris en Limousin", en vers et en prose et adressé à son épouse, qui paraîtra à titre posthume.
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