En 1693, La Fontaine rassemble une série de fables publiées les quatre années précédentes, fables auxquelles il ajoute celle de 1685 et quelques inédites. Le tout est adressé au duc de Bourgogne, fils aîné du Grand Dauphin et, à ce titre, héritier présomptif de la couronne.
La tuberculose s'est manifestée chez le poète dès la fin de 1692 mais ce n'est que le 12 février 1693 qu'il reçoit l'extrême-onction. Son confesseur, le jeune abbé Pouget, le contraint à renoncer à l'écriture et à la publication de ses contes et de ses fables, ceci en présence des Académiciens et de quelques amis accourus à son chevet. La Fontaine, acculé par la peur de la Mort, promet également de ne plus écrire que des textes pieux ...
Il aura d'ailleurs le temps de traduire le "Dies Irae" qu'il fera lire devant l'Académie le jour de l'intronisation de Jean de La Bruyère.
Lui-même s'éteint le 13 avril 1695, à Paris. Depuis 1817, ses restes mortels reposent au cimetière du Père-Lachaise où ils furent convoyés avec ceux d'un autre grand auteur du Siècle de Louis XIV : Molière.
Que dire d'autre ? Sinon qu'il ne faut surtout pas écouter l'abbé Pouget mais, bien au contraire, lire et relire La Fontaine, aussi bien ses "Contes et Nouvelles" que ses célèbres "Fables", lesquelles, malgré les décennies écoulées, n'ont pas pris une seule ride. Seul un vrai poète pouvait obtenir pareil résultat. Enfin, rappelons que l'on y trouve une analyse souvent cruelle mais toujours lucide de la société dans laquelle il vécut, analyse qu'il est toujours intéressant de comparer à celle que nous faisons de la nôtre, laïque, soi-disant républicaine et démocratique ...
La tuberculose s'est manifestée chez le poète dès la fin de 1692 mais ce n'est que le 12 février 1693 qu'il reçoit l'extrême-onction. Son confesseur, le jeune abbé Pouget, le contraint à renoncer à l'écriture et à la publication de ses contes et de ses fables, ceci en présence des Académiciens et de quelques amis accourus à son chevet. La Fontaine, acculé par la peur de la Mort, promet également de ne plus écrire que des textes pieux ...
Il aura d'ailleurs le temps de traduire le "Dies Irae" qu'il fera lire devant l'Académie le jour de l'intronisation de Jean de La Bruyère.
Lui-même s'éteint le 13 avril 1695, à Paris. Depuis 1817, ses restes mortels reposent au cimetière du Père-Lachaise où ils furent convoyés avec ceux d'un autre grand auteur du Siècle de Louis XIV : Molière.
Que dire d'autre ? Sinon qu'il ne faut surtout pas écouter l'abbé Pouget mais, bien au contraire, lire et relire La Fontaine, aussi bien ses "Contes et Nouvelles" que ses célèbres "Fables", lesquelles, malgré les décennies écoulées, n'ont pas pris une seule ride. Seul un vrai poète pouvait obtenir pareil résultat. Enfin, rappelons que l'on y trouve une analyse souvent cruelle mais toujours lucide de la société dans laquelle il vécut, analyse qu'il est toujours intéressant de comparer à celle que nous faisons de la nôtre, laïque, soi-disant républicaine et démocratique ...

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