A ses débuts dans l’existence, notre auteur se destinait en tous cas au barreau mais, pour cet aventurier-né, c’était là un métier trop calme et il le troqua bientôt pour une plume et de l’encre à « L’Echo de Paris. » Sa formation en droit lui demeurant cependant chevillée au corps, il sut en tirer profit pour rédiger des chroniques judiciaires qui lui ouvrent bientôt les portes du « Matin » où il devient, préfigurant là encore Rouletabille (et Tintin), « grand reporter. »
Il faudra attendre l’année 1907 pour que ce double de Gaston Leroux voit enfin le jour, dans « L’Illustration » qui publie sa toute première aventure – et peut-être la plus célèbre : « Le Mystère de la Chambre Jaune », suivie du « Parfum de la Dame en Noir. » A compter de ce succès, on peut dire que Leroux ne cessera plus de produire, accumulant succès (« Chéri-Bibi », « Le Fantôme de l’Opéra » …) sur demi-échec. Il meurt à Nice, en 1927, d’une crise d’urémie survenue après une opération bénigne.
Comme on le voit, la biographie en elle-même est assez maigre et même carrément décevante lorsqu'on pense à tout l'amour et à toute la vénération que Leroux porta au Mystère. ...


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