3 mai 1957, ville non communiquée
(Afrique occidentale française / Actuelle République du Sénégal) :
naissance de Marc Dugain, romancier.
Le futur écrivain arrive en France à l'âge de sept ans. Il accompagne souvent son grand-père à la "Maison des Gueules Cassées" de Moussy-le-Vieux, l'un des châteaux qui accueillit les soldats mutilés du visage lors de la Première guerre mondiale. Cette expérience lui inspirera bien plus tard son premier roman, "La Chambre des Officiers."
Après un diplôme en sciences politiques obtenu à l'Institut d'Etudes politiques de Grenoble, le jeune homme travaille dans la finance avant de devenir un florissant entrepreneur d'aéronautique. Ce n'est qu'à trente-cinq ans qu'il se lance dans l'écriture en racontant, dans cette fameuse "Chambre des Officiers", le destin de son grand-père maternel, l'une des "gueules cassées" de la Grande guerre. Sorti en 1999, le livre reçoit un grand nombre de prix littéraires dont le Prix Roger Nimier. A partir de là, Dugain ne cesse plus d'écrire.
En 2000, il fait paraître "Campagne anglaise", analyse de la solitude - et de l'état dépressif - d'un homme d'affaires britannique quadragénaire. En 2005, c'est au tour de "La Malédiction d'Edgar", consacré au personnage par bien des côtés énigmatique de John Edgar Hoover, fondateur du F. B. I., de faire son apparition sur la scène littéraire. Solidement étayé, le livre est un succès. Deux ans plus tard, sort "Une Exécution Ordinaire" qui mêle les rouages du stalinisme finissant à la sombre affaire du sous-marin "Koursk", sous Poutine. Enfin, en 2012, après le recueil de nouvelles "En bas, les nuages", paru en 2008, Marc Dugain donne "Avenue des Géants", basé sur la vie du tueur en série atypique Edmund Kemper.
A ce jour, avec des romans certes inégaux mais un ton très original et une perception authentique de ce qu'est, justement, un roman, loin des délires nombrilistes de trop d'auteurs français contemporains, Marc Dugain constitue l'une des valeurs sûres de la littérature de notre pays.
Le futur écrivain arrive en France à l'âge de sept ans. Il accompagne souvent son grand-père à la "Maison des Gueules Cassées" de Moussy-le-Vieux, l'un des châteaux qui accueillit les soldats mutilés du visage lors de la Première guerre mondiale. Cette expérience lui inspirera bien plus tard son premier roman, "La Chambre des Officiers."
Après un diplôme en sciences politiques obtenu à l'Institut d'Etudes politiques de Grenoble, le jeune homme travaille dans la finance avant de devenir un florissant entrepreneur d'aéronautique. Ce n'est qu'à trente-cinq ans qu'il se lance dans l'écriture en racontant, dans cette fameuse "Chambre des Officiers", le destin de son grand-père maternel, l'une des "gueules cassées" de la Grande guerre. Sorti en 1999, le livre reçoit un grand nombre de prix littéraires dont le Prix Roger Nimier. A partir de là, Dugain ne cesse plus d'écrire.
En 2000, il fait paraître "Campagne anglaise", analyse de la solitude - et de l'état dépressif - d'un homme d'affaires britannique quadragénaire. En 2005, c'est au tour de "La Malédiction d'Edgar", consacré au personnage par bien des côtés énigmatique de John Edgar Hoover, fondateur du F. B. I., de faire son apparition sur la scène littéraire. Solidement étayé, le livre est un succès. Deux ans plus tard, sort "Une Exécution Ordinaire" qui mêle les rouages du stalinisme finissant à la sombre affaire du sous-marin "Koursk", sous Poutine. Enfin, en 2012, après le recueil de nouvelles "En bas, les nuages", paru en 2008, Marc Dugain donne "Avenue des Géants", basé sur la vie du tueur en série atypique Edmund Kemper.
A ce jour, avec des romans certes inégaux mais un ton très original et une perception authentique de ce qu'est, justement, un roman, loin des délires nombrilistes de trop d'auteurs français contemporains, Marc Dugain constitue l'une des valeurs sûres de la littérature de notre pays.

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