1er juillet 1804, Paris - IIIème (France)
: naissance d'Amantine Dupin, par son mariage Amantine, baronne
Dudevant, dite George Sand, romancière & essayiste.
Par son père, la future romancière pourrait se targuer de descendre d'Auguste II, Electeur de Saxe et roi de Pologne, car son arrière-grand-père n'était autre que Maurice de Saxe, maréchal de France et bâtard légitimé du monarque.
La petite fille fut élevée essentiellement par sa grand-mère, laquelle favorisa une éducation assez libre. Amantine fit un mariage de convenance comme toutes les jeunes filles bien nées de cette époque et, de ce baron Casimir Dudevant dont elle allait bientôt divorcer, elle conçut deux enfants : Solange et Maurice.
Elles quitta cependant ceux-ci pour aller vivre sa vie à Paris, avec son amant, Jules Sandeau, à qui elle devra une partie de son pseudonyme : "Sand."
La jeune femme voulait en effet vivre de sa plume et devenir indépendante financièrement. Son premier roman, "Rose & Blanche", co-écrit avec Sandeau, date de 1831 mais le nom de George Sand, tel qu'il passera à la postérité, n'apparaît qu'un an plus tard, sur la couverture d'"Indiana."
Sand fut une romancière prolifique qui, un peu comme Balzac, écrivait la nuit. De ses textes, la postérité a surtout retenu ses romans dits "champêtres", comme "La Petite Fadette" ou "La Mare au Diable", qui datent des années 1840.
Si son style a pas mal vieilli, on ne peut dénier à Sand un sens aigu de la responsabilisation sociale. Elle se définissait elle-même comme "socialiste", au sens où on l'entendait au milieu du XIXème siècle.
Par les questions sur la condition féminine qu'elle soulève également dans ses textes comme par son propre refus de laisser les hommes diriger sa vie, George Sand est aussi considérée avec raison comme une féministe.
En son oeuvre, se mêlent, de manière assez subtile, un Romantisme échevelé et un réalisme pondéré qui contribuent à lui faire une place tout à fait à part dans la littérature française.
George Sand mourut à soixante-et-onze ans, en 1876, dans sa retraite de Nohant. Victor Hugo, jamais à court de mots, eut celui-ci : "Je pleure une morte, je salue une immortelle." Moins respectueux mais tout aussi admiratif, Jules Renard dira plus tard, dans son "Journal" : "George Sand, la vache bretonne de la littérature ..."
Par son père, la future romancière pourrait se targuer de descendre d'Auguste II, Electeur de Saxe et roi de Pologne, car son arrière-grand-père n'était autre que Maurice de Saxe, maréchal de France et bâtard légitimé du monarque.
La petite fille fut élevée essentiellement par sa grand-mère, laquelle favorisa une éducation assez libre. Amantine fit un mariage de convenance comme toutes les jeunes filles bien nées de cette époque et, de ce baron Casimir Dudevant dont elle allait bientôt divorcer, elle conçut deux enfants : Solange et Maurice.
Elles quitta cependant ceux-ci pour aller vivre sa vie à Paris, avec son amant, Jules Sandeau, à qui elle devra une partie de son pseudonyme : "Sand."
La jeune femme voulait en effet vivre de sa plume et devenir indépendante financièrement. Son premier roman, "Rose & Blanche", co-écrit avec Sandeau, date de 1831 mais le nom de George Sand, tel qu'il passera à la postérité, n'apparaît qu'un an plus tard, sur la couverture d'"Indiana."
Sand fut une romancière prolifique qui, un peu comme Balzac, écrivait la nuit. De ses textes, la postérité a surtout retenu ses romans dits "champêtres", comme "La Petite Fadette" ou "La Mare au Diable", qui datent des années 1840.
Si son style a pas mal vieilli, on ne peut dénier à Sand un sens aigu de la responsabilisation sociale. Elle se définissait elle-même comme "socialiste", au sens où on l'entendait au milieu du XIXème siècle.
Par les questions sur la condition féminine qu'elle soulève également dans ses textes comme par son propre refus de laisser les hommes diriger sa vie, George Sand est aussi considérée avec raison comme une féministe.
En son oeuvre, se mêlent, de manière assez subtile, un Romantisme échevelé et un réalisme pondéré qui contribuent à lui faire une place tout à fait à part dans la littérature française.
George Sand mourut à soixante-et-onze ans, en 1876, dans sa retraite de Nohant. Victor Hugo, jamais à court de mots, eut celui-ci : "Je pleure une morte, je salue une immortelle." Moins respectueux mais tout aussi admiratif, Jules Renard dira plus tard, dans son "Journal" : "George Sand, la vache bretonne de la littérature ..."

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