lundi 22 septembre 2014

E. M. Forster


Edward Morgan Forster, mieux connu sous le nom d'E.M. Forster, naquit à Londres, le 1er janvier 1879, dans un milieu particulièrement aisé puisque son père était architecte.

En principe, il aurait dû recevoir le prénom de "Henry" mais une erreur survint à la dernière minute et c'est sous celui d'Edward, réduit le plus souvent à une initiale, qu'il devait accéder à la célébrité littéraire.

Après des études dans le Kent et un établissement - Tonbridge - qu'il ne porta jamais dans son coeur, il passa au King's College de l'Université de Cambridge où il s'adapta beaucoup mieux. A compter de 1901, on le retrouve parmi les membres de la Cambridge Conversazione Society dont un grand nombre se retrouveront aux côtés des Woolf dans le Bloomsbury Group.

Forster voyagea beaucoup, en Allemagne mais aussi en Egypte et aux Indes, encore anglaises. Après la Grande guerre, il voyagea également dans toute l'Europe mais le plus souvent avec sa mère. Forster devait vivre avec elle jusqu'à ce qu'elle décède, en 1945.

Son premier roman, "Where Angels Fear to Tread", date de 1905. Mais il lui faudra attendre encore cinq ans et la parution de "Retour à Howards End" pour que son nom commence à être connu du monde littéraire comme du public.

De Forster, on citera encore "Route des Indes", son roman probablement le plus célèbre, qu'il écrivit en 1920 et qui, comme "Where Angels ... - Chambre avec vue sur l'Arno - Retour à Howards End" et "Maurice, a été adapté au cinéma dans les années 90.

Dans les années 30/40, Forster devint une personnalité très connue pour ses interventions à la BBC et, après la mort de sa mère, il accepta un poste honorifique au Kings' College de Cambridge. Il devait mourir à Coventry, le 7 juin 1970.

Forster a en outre écrit un nombre impressionnant de nouvelles, quelques essais et au moins un livret d'opéra, "Billy Budd", tiré de l'oeuvre d'Herman Melville.

Ses deux grands thèmes étaient l'impossibilité d'abolir les frontières sociales et, de manière évidemment plus ou moins larvée, l'homosexualité.

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