21 avril 1816, Thornton - Yorkshire (Grande-Bretagne) : naissance de Charlotte Brontë, poète et romancière.
Fille du révérend Patrick Brontë, elle perd sa mère assez jeune et devient en conséquence la responsable de ses frère et soeurs qui auront survécu à la mortalité infantile du temps.
A l'arrivée, ils se retrouvent à quatre dans le presbytère de Hawthorne où leur père a été nommé : Charlotte, l'aînée, Emily et Ann, et enfin Branwell, seul garçon de la famille sur lequel le révérend fonde de grands espoirs - à vrai dire, tous ses espoirs ...
Ainsi que le révèlent les Juvelinia qui ont été retrouvés - et édités - les jeunes Brontë commencèrent très tôt à composer poèmes et histoires. Le plus souvent, ils fonctionnaient en binômes : Charlotte avec Branwell et Emily avec Ann.
Pour améliorer un peu l'ordinaire, les soeurs Brontë tentèrent d'enseigner à droite et à gauche. Mais toujours elles revenaient au presbytère où Branwell, à la suite d'une déception amoureuse, sombrait dans l'alcool et la drogue.
Leur entrée en littérature se fit en 1846, par la publication d'un recueil conjoint de poèmes écrits par Charlotte et Emily. Intéressé, leur éditeur leur demanda si, par hasard, elles ne disposaient pas d'un roman à lui soumettre. Aussitôt, elles s'attelèrent à la tâche.
Si les texte d'Emily et d'Ann furent acceptés tout de suite, Charlotte essuya un refus. Sans se décourager, elle reprit sa plume et il en sortit "Jane Eyre" qui, finalement, fut publié en 1848.
Le roman fut un grand succès bien que le ton déterminé et les incroyables audaces de l'héroïne en choquassent plus d'un en cette époque de puritanisme victorien.
Les décès successifs de ses soeurs et de son frère allaient plonger Charlotte dans une grande dépression dont son second roman, "Shirley", porte des traces flagrantes.
Mais dans le roman qui devait être sa dernière oeuvre, "Villette", où elle crée à nouveau une héroïne volontaire, qui va rencontrer la romance dans un poste d'institutrice, cette fois-ci dans une institution étrangère, certains ont cru déceler son chef-d'oeuvre.
Entretemps, Charlotte avait été demandée en mariage par le révérend Nichols et elle commençait à peine à goûter à la vie maritale lorsqu'elle décéda, des suites, pense-t-on, d'une grossesse mal vécue.
Parmi les écrivains de son époque, Charlotte Brontë occupe une place tout à fait à part car son oeuvre tient autant du Gothique anglo-saxon que du Romantisme où perce, çà et là, une critique assez aiguë des conventions sociales.
Seule ombre au tableau, les connotations religieuses qu'on y croise - alors qu'elles n'existent pratiquement pas par exemple dans "Les Hauts de Hurlevent" où le vieux domestique de Heathcliffe, féru de religion, est même présenté sous un jour grotesque. Ce qui n'empêche pas Charlotte Brontë d'être l'un des auteurs incontournables de la littérature britannique.
Fille du révérend Patrick Brontë, elle perd sa mère assez jeune et devient en conséquence la responsable de ses frère et soeurs qui auront survécu à la mortalité infantile du temps.
A l'arrivée, ils se retrouvent à quatre dans le presbytère de Hawthorne où leur père a été nommé : Charlotte, l'aînée, Emily et Ann, et enfin Branwell, seul garçon de la famille sur lequel le révérend fonde de grands espoirs - à vrai dire, tous ses espoirs ...
Ainsi que le révèlent les Juvelinia qui ont été retrouvés - et édités - les jeunes Brontë commencèrent très tôt à composer poèmes et histoires. Le plus souvent, ils fonctionnaient en binômes : Charlotte avec Branwell et Emily avec Ann.
Pour améliorer un peu l'ordinaire, les soeurs Brontë tentèrent d'enseigner à droite et à gauche. Mais toujours elles revenaient au presbytère où Branwell, à la suite d'une déception amoureuse, sombrait dans l'alcool et la drogue.
Leur entrée en littérature se fit en 1846, par la publication d'un recueil conjoint de poèmes écrits par Charlotte et Emily. Intéressé, leur éditeur leur demanda si, par hasard, elles ne disposaient pas d'un roman à lui soumettre. Aussitôt, elles s'attelèrent à la tâche.
Si les texte d'Emily et d'Ann furent acceptés tout de suite, Charlotte essuya un refus. Sans se décourager, elle reprit sa plume et il en sortit "Jane Eyre" qui, finalement, fut publié en 1848.
Le roman fut un grand succès bien que le ton déterminé et les incroyables audaces de l'héroïne en choquassent plus d'un en cette époque de puritanisme victorien.
Les décès successifs de ses soeurs et de son frère allaient plonger Charlotte dans une grande dépression dont son second roman, "Shirley", porte des traces flagrantes.
Mais dans le roman qui devait être sa dernière oeuvre, "Villette", où elle crée à nouveau une héroïne volontaire, qui va rencontrer la romance dans un poste d'institutrice, cette fois-ci dans une institution étrangère, certains ont cru déceler son chef-d'oeuvre.
Entretemps, Charlotte avait été demandée en mariage par le révérend Nichols et elle commençait à peine à goûter à la vie maritale lorsqu'elle décéda, des suites, pense-t-on, d'une grossesse mal vécue.
Parmi les écrivains de son époque, Charlotte Brontë occupe une place tout à fait à part car son oeuvre tient autant du Gothique anglo-saxon que du Romantisme où perce, çà et là, une critique assez aiguë des conventions sociales.
Seule ombre au tableau, les connotations religieuses qu'on y croise - alors qu'elles n'existent pratiquement pas par exemple dans "Les Hauts de Hurlevent" où le vieux domestique de Heathcliffe, féru de religion, est même présenté sous un jour grotesque. Ce qui n'empêche pas Charlotte Brontë d'être l'un des auteurs incontournables de la littérature britannique.
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