lundi 15 septembre 2014

Alain-Fournier


 

Sous ce pseudonyme composé, se dissimule Henri Fournier dont l'apport à notre littérature se limite à quelques poèmes, à une correspondance assez importante et à un unique roman : "Le Grand Meaulnes" même si, depuis 2003 où furent publiés les notes et plans préparatoires, on sait que Fournier songeait à un second roman : "Colombe Blanchet."

Cette carrière-éclair est due à sa mort anticipée, dans les tranchées près de Verdun, dès le début de la Grande Guerre.


Fils d'insituteurs solognots - comme le narrateur du "Grand Meaulnes" - il fit ses études secondaires au lycée Lakanal de Sceaux avant d'échouer au concours d'entrée à l'Ecole normale. C'est à la même époque qu'il fit connaissance avec Jacques Rivière, qui épousera plus tard sa soeur, Isabelle, dédicataire du "Grand Meaulnes."

"Le Grand Meaulnes" tire son origine d'une rencontre très brève que fit Alain-Fournier en 1905, alors qu'il se promenait sur les quais, à Paris. La jeune fille qu'il y entrevit, Yvonne Quiévrecourt, passe pour avoir servi de modèle à Yvonne de Galais. Quand il la revit, en 1913, année de sortie du roman, elle était mariée et avait deux enfants.

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